Une femme ne cèle que ce qu’elle ne sait pas

Une femme ne cèle que ce qu’elle ne sait pas.

C’est-à-dire qu’une femme est incapable de garder un secret. Mais cela doit s’entendre d’un secret qui lui est confié et non d’un secret qui lui appartient en propre ; car elle cache toujours très-bien ce qu’il lui importe personnellement de cacher; par exemple, son indiscrétion ne va presque jamais jusqu’à révéler son âge, et, si l’on veut la faire mentir à coup sûr, il n’y a qu’à le lui demander.

La conclusion à tirer de ce proverbe, c’est qu’il ne faut confier aux femmes que les choses dont on désire que le public soit instruit.

Les Orientaux conseillent de se tenir en garde contre les trahisons attribuées, à tort ou à raison, à la langue féminine, en disant : Si la femme est mauvaise, méfie-toi d’elle; si elle est bonne, ne  lui confie rien.

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