Qui ne sait pas celer ne sait pas aimer.
Le mystère est nécessaire à l’amour, et il ajoute beaucoup à la vivacité de cette passion, dont il est la preuve. Ce proverbe est traduit du texte latin, qui non celai amare non potest, qui forme le second des trente et un articles du Code d’amour, qu’on trouve dans l’ouvrage intitulé : Livre de l’art d’aimer et de la réprobation de l’amour, par maître André, chapelain de la cour royale de France, vers 1176.
« L’amour aime de sa nature tellement le secret et le mystère, qu’on peut dire que tout ce qui n’est ni secret ni mystérieux n’est point amour. » (Mademoiselle de Scudéry.)