Longues pensées d’amour,
Séparation qui dure,
L’absence de l’aimé ressemble à la pluie qui s’arrête.
Seule on attend, debout ;
On a le cœur serré.
On regarde un nuage, qui s’enfuit au loin ;
On regarde un oiseau, qui vole et disparaît.
Et c’est toujours la même attente vaine ;
Les larmes perlent, intarissables.
Anthologie de la poésie chinoise classique