Les amants qui se disputent s’adorent.
L’explication de ce proverbe se présente d’elle même après ce qui a été dit dans l’article précédent, et elle n’a pas besoin d’être donnée de nouveau : Mais il n’est pas inutile d’ajouter que ceux et celles qui prétendent faire de la dispute un aiguillon d’amour doivent avoir soin de ne pas la prolonger, car elle produirait un effet contraire. C’est une recommandation d’Ovide dans ses Amours :
Sed nunquam dcderis spatiosum tempus in iram.
Sxpe simultates ira morata facit.
(Lib. I, eleg. Tiii.)
« Ne vous abandonnez pas trop longtemps à la colère ; Une colère prolongée a souvent engendré la haine. »