Adresse
Tu es ma consternation et ma consolation
Tu es ma colère et mon rire
Tu appartiens à ton caprice
Tu appartiens à ta douleur
L’un chassant l’autre
Tous deux exorbitants
Et quand tu jouis tu supportes en jouant
La rose du salut
– Ô vulnérable parfois la rosée qui s’évade ! –
Tu me consoles et me consternes
– Des fleurs sans toi s’amoindriraient là-bas –
Tu es mon risque et ma vivacité
Ma jeune joie de fille surprise qui ruisselle
Et ma présence étrange debout au bord du large
Que je ne connais pas
Gabrielle Althen