De ce qu’on dit des femmes, il n’en faut croire que la moitié

De ce qu’on dit des femmes, il n’en faut croire que la moitié.

Proverbe dont on ne fait l’application qu’en parlant des aventures qu’on leur attribue. « De ces choses-là, suivant l’historien Mézerai, on en compte toujours beaucoup plus qu’il n’y en a, et il y en a toujours beaucoup plus qu’on n’en sait. » Phrase non moins spirituelle que malveillante, à laquelle ressemble beaucoup cette autre de Sénac de Meilhan : « On débite un grand nombre d’histoires fausses sur les femmes, mais elles ne sont qu’une faible compensation des véritables, qu’on ignore. »

Les Italiens ont un proverbe analogue d’après lequel, en matière de galanterie, tout peut se croire et rien ne peut se dire : In materia di lussuria, si puô creder tutto, ma dirne nulla.

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