Qui se marie fait bien et qui ne se marie pas fait encore mieux.

Qui se marie fait bien et qui ne se marie pas fait encore mieux.

Ce proverbe, dans lequel se trouve une sorte d’approbation ou plutôt de tolérance pour le mariage, est dérivé d’un passage de la première épître de saint Paul aux Corinthiens. Cet apôtre, après avoir dit qu’il est avantageux de ne pas se marier, afin que le soin des choses du monde ne détourne pas du soin des choses du Seigneur, reconnaît cependant ce qui doit être accordé au besoin de la nature humaine et conclut en ces termes : Qui matrimonio jungit virginem suam bene facit, et qui non jungit melius facit (cap. vu, 38). « Celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux. »

Un père qui avait ses raisons pour ne pas vanter devant la sienne les avantages de l’état conjugal, lui répétait les paroles de saint Paul, elle lui dit : « Mon « père, faisons bien, fera mieux qui pourra. »

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