Les femmes sont comme les énigmes qui ne plaisent plus quand on les a devinées

Les femmes sont comme les énigmes qui ne plaisent plus quand on les a devinées.

Cette comparaison proverbiale existe dans beaucoup de langues comme dans la nôtre, et elle a été employée par beaucoup d’écrivains qui s’accordent à la regarder comme vraie. Cependant, malgré cette imposante unanimité d’opinion, je ne puis me résoudre à penser avec eux que ces aimables enchanteresses perdent à se faire connaître ce qu’elles gagnent à so faire voir. Mais j’aurais besoin, je l’avoue, qu’elles voulussent bien m’expliquer le soin extrême qu’elles prennent de ne pas se laisser deviner et l’antipathie décidée qu’elles ont contre ceux qui les devinent.

Sans cela, je crains de finir par dire comme les autres :

Les femmes de l’énigme offrent le caractère :
Sitôt qu’on les devine, elles cessent de plaire.

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