Tel fiance qui n’épouse pas

Tel fiance qui n’épouse pas.

Proverbe qu’on emploie au figuré pour faire entendre qu’une espérance qui est très-bien fondée, qui est même en voie de réalisation, peut être frustrée tout à coup.

On lit dans les Institutes de Loisel : Fille fiancée n’est ni prise ni laissée (liv. I, tit. u, reg. 1), et dans les Maximes du droit français de l’Hommeau : Fille fiancée n’est pas mariée (liv. III, max. 41).

Les fiançailles ne sont qu’une promesse qui peut être rompue, sauf l’action en dommages et intérêts.

Chateaubriand dit que l’intention de la coutume des fiançailles est de laisser aux deux époux le temps de se connaître avant de s’unir.

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